PANORAMA /// ART CONTEMPORAIN

 

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A/

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Scoli Acosta /

Scoli Acosta vit et travaille à Los Angeles. Son œuvre protéiforme (sculpture, photographie, dessin, peinture, installation, vidéo et performance) s’articule autour d’objets trouvés, de références historiques, d’influences multiculturelles et d’un discours critique porté sur nos sociétés contemporaines. Il génère ainsi une pratique de recyclage des objets pour en extraire non seulement une critique sociétale, mais aussi une poésie du quotidien. « Mon travail ne se réduit pas à un médium particulier. Il se construit à la façon d’un roman quotidien, qui s’équilibre entre les éléments essentiels de l’idée et le hasard des trouvailles parmi des matériaux qui sont à portée de main. » Par le croisement de matériaux et de repères, son œuvre multiforme ouvre et crée des portes inattendues et pertinentes.

Website / http://www.scoliacosta.com/

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Scoli Acosta Earth Quartet, 2013, 198 x 187 x 10,6 cm; 99 x 94 x 8,25 cm; 99 x 94 x 7,60 cm; 49,5 x 47 x 4,4 cm, Acrylic paint, wood, canvas, thread, smashed bottle caps ( Courtesy / Laurent Godin)

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 Chul-Hyun Ahn /

Né en Corée du Sud, Chul-Hyun Ahn vit et travaille aux Etats-Unis. Inspiré par l’art abstrait et l’art minimal des années 1960-1970, l’artiste s’approprie des matériaux industriels comme le néon et le miroir sans tain, pour créer des œuvres où la lumière, la géométrie et l’espace dialoguent. La perception du regardeur est convoquée afin qu’il puisse glisser son regard à l’intérieur d’espaces sans fond, sans horizon. L’impression de percevoir l’infini, le vide et la profondeur souligne la dimension méditative de l’œuvre qui se révèle être une invitation au lâcher prise (visuel et physique) et à la contemplation pure.

Website / http://www.galerieparisbeijing.com/fr/artists/chulhyunahn/index.html

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Ivan Argote /

Ivan Argote est né en 1983 à Bogota, il travaille entre Paris et New York. À travers la performance, la vidéo, la peinture et la sculpture, il développe un art du parasitage. Dans l’espace publique (la rue ou un musée) il vient provoquer notre passivité au moyen d’actions absurdes et drôles. Ainsi, il distribue des pièces de monnaie dans le métro, il tague les vitres protégeant deux Mondrian au Centre Pompidou, il danse devant une œuvre de Malevitch, il mime les visages de mannequins dans la rue, il dirige des passants comme un réalisateur de film. L’artiste pose des questions pour lutter contre une indifférence généralisée. Il instaure un décalage entre le réel et ses actions pour créer non seulement un éveil de la curiosité, un étonnement, un réveil des consciences mais aussi un lien avec les gens.

Website / http://www.ivanargote.com/

IVAN ARGOTE "Cercle" 2011  Chain, spray / Chaîne, spray  Variable size / Dimensions variables  unique (Courtesy / Galerie Perrotin)

IVAN ARGOTE
« Cercle » 2011
Chain, spray / Chaîne, spray
Variable size / Dimensions variables
unique (Courtesy / Galerie Perrotin)

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Marcos Avila Forero /

Marcos Avila Forero vit et travaille entre Paris et Bogota. Au moyen de micro-fictions, il croise les horizons en établissant des correspondances entre les histoires et les territoires. Ces derniers semblent séparés en apparence, pourtant des connexions s’établissent. Entre installation, dessin, fresque, sculpture, vidéo et performance, l’artiste développe une pratique protéiforme axée sur la notion de traversée. En ce sens, la barque apparaît comme un motif récurrent et symbolique. Il navigue entre les histoires, les expériences, les rencontres et les témoignages pour en restituer les traces.

Website / http://marcosavila.tumblr.com/

De Villahermosa, détail recto/verso d’un sac de jute, 2010, photographie 1 et 225 x 25 cm, vue de l’exposition, 2013, galerie Dohyang Lee, photo © Aurélien Mole.

De Villahermosa, détail recto/verso d’un sac de jute, 2010, photographie 1 et 225 x 25 cm, vue de l’exposition, 2013, galerie Dohyang Lee, photo © Aurélien Mole.

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 Estèla Alliaud /

Les photographies d’Estèla Alliaud constituent les traces documentaires d’installations architecturales éphémères. L’artiste travaille ce qu’elle nomme « la perdessence » des choses, c’est-à-dire tout ce qui nous file entre les doigts : l’air, la cendre, la terre, le temps. Un château de feuilles de papier est balayé par un souffle d’air, de minuscules maisons s’extraient de la terre. Son univers repose sur l’instabilité, la fragilité et l’imperceptibilité des choses. L’artiste scrute la manière dont le temps et le monde nous échappent, pour en retenir des fragments en résistance.

Website / http://www.leonardoagosti.com/crbst_28.html

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Sans titre 2009, photographie tirage jet d’encre, 53x80cm.

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B /

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Virginie Bailly /

Les peintures, installations, dessins et vidéos de Virginie Bailly nous plongent au cœur du caractère anarchique des mégalopoles actuelles. Elle examine et extrait les lignes de fuites, les angles, les mouvements et les arêtes architecturales prélevés de vues urbaines pour les sublimer sur la toile ou dans l’espace. Par l’utilisation de la couleur, de la lumière et d’une touche dynamique, l’artiste nous renvoie une lecture personnelle de paysages (intérieurs et extérieurs) dont elle isole l’essence, l’énergie et les vibrations.

Website / http://www.virginiebailly.be/

Le corps disloqué, P02, 2012, 200 x 200 cm. oil on canvas

Le corps disloqué, P02, 2012, 200 x 200 cm. oil on canvas

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Joachim Bandau /

Avec Richard Serra, Donald Judd, Dan Flavin ou encore Sol LeWitt, Joachim Bandau (né en 1936 à Cologne) appartient à la génération des artistes minimalistes qui, en réaction à l’Expressionisme Abstrait et au Pop Art ont prôné la forme pour la forme. À la fin des années 1960, Bandau réalise des contenants en polyester laqué s’apparentant à des cercueils et des sarcophages. Il développe ensuite une série de Bunkers en acier. Depuis les années 1990, il emploie la peinture et l’aquarelle pour donner forme à des blocs de matière noire auxquels il juxtapose des filtres transparents rappelant non seulement la radiographie, mais aussi les compositions suprématistes de Malevitch.

Website / http://www.bandau-joachim.de/

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Aram Bartholl /

Le travail d’Aram Bartholl repose sur l’observation de phénomènes cybernétiques : partages, post, identifications, jeux ; ainsi que sur l’utilisation des codes, des données et des procédés d’Internet. Avec malice, il explore les constructions internes du système pour les extraire et les confronter au réel. Un marqueur Google Maps géant vient s’intégrer aux paysages urbains et ruraux, une clé USB est insérée dans un mur, des QR codes agrandis nous délivrent des messages. Du virtuel au réel, il n’y a qu’un pas. L’artiste souhaite donner une réalité physique aux outils, aux icônes et aux données que nous manipulons quotidiennement.

Website / http://datenform.de/

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Pauline Bastard /

Pauline Bastard se définit comme une artiste-bricoleuse. Elle s’approprie les objets et les images qui peuplent son quotidien. Ayant la conscience aigue d’une surproduction inutile, elle travaille à partir d’un gâchis. L’artiste génère un « art du minimum » en créant des objets aux silhouettes familières : un canapé flottant, des cailloux-dés à jouer, un banc formé à partir de trois chaises. Fabriqués au moyen de matériaux recyclés, les objets perdent leur fonction et leur valeur initiales au profit d’une lecture poétique, narrative et profondément humaniste.

Website / http://paulinebastard.com/

UNTITLED, LA COURNEUVE, 2012. Matériaux divers. (Courtesy / Galerie Eva Hober)

UNTITLED, LA COURNEUVE, 2012.
Matériaux divers. (Courtesy / Galerie Eva Hober)

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Eric Baudart /

Eric Baudart fait surgir la matière. Entre peinture, volume et photographie, il expérimente les possibilités et les contraintes d’une large palette de matériaux (silicone, acier, huile, filets, fibre de verre, miroir, résine, bois, Plexiglas, aluminium etc.). Ainsi, il crée l’incongruité en les faisant interagir avec des objets issus du quotidien. Des affiches empilées sont recouvertes d’une épaisse couche de peinture, un canapé est rhabillé de fibre de verre, un miroir est surmonté de déchets de filets de pêche, une tache d’acier envahit un paillasson. Les couleurs acidulées dialoguent avec les tonalités brutes, elles composent avec les textures surgissantes et l’espace.

Website / http://www.galeriechezvalentin.com/fr/artistes/eric-baudart/

Cubikron 2.0, 2013, plastique alvéolaire, 97 cm x 95 cm x 95 cm (Courtesy / Chez Valentin)

Cubikron 2.0, 2013, plastique alvéolaire, 97 cm x 95 cm x 95 cm (Courtesy / Chez Valentin)

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Marcel Berlanger /

Marcel Berlanger vit et travaille à Bruxelles. Peintre, il travaille sur la révélation des images, des motifs et de la matière. Le plus souvent il peint sur de la fibre de verre, ce qui, en fonction de la distance adoptée par le regardeur, peut à la fois disperser et révéler l’image. Tout en créant un trouble entre la photographie et la peinture, il procède à des associations d’idées et d’images. Il peint aussi bien des plantes (cactus), des fleurs, des paysages, mais aussi des figures féminines (comme les portraits de Kate Moss). Il explore le potentiel infini des motifs, tant au niveau formel, que matériel et conceptuel, pour nous amener à repenser l’image.

Website / http://www.galerierodolphejanssen.com/artists/3-marcel-berlanger

Marcel Berlanger, Opuntia, 2011 Huile sur fibre de verre 170 x 125 cm 66 7/8 x 49 1/4 in (Courtesy / Galerie Rodolphe Janssen)

Marcel Berlanger, Opuntia, 2011 Huile sur fibre de verre 170 x 125 cm 66 7/8 x 49 1/4 in (Courtesy / Galerie Rodolphe Janssen)

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Samuel Bianchini /

Samuel Bianchini est artiste et enseignant-chercheur à l’Université de Valenciennes et à l’École nationale supérieure d’art de Nancy. Il joint la recherche plastique et la recherche scientifique pour produire une réflexion sur l’image et ses conditions de représentation. Pour cela il s’intéresse plus particulière à l’incidence des nouveaux médias sur notre relation non seulement aux images mais aussi au réel. Par exemple, il crée des dispositifs numériques où l’image, formée de chiffres, de lettres et de signes, est générée par les flux du marché mondial. L’image, comme la bourse, est mouvante et imprévisible. Grâce à différentes collaborations avec des organismes et des laboratoires de recherches, il produit des interactions entre le visible et l’invisible pour mieux nous faire saisir les multiples facettes du réel.

Website / http://www.dispotheque.org

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Bruno Botella /

Bruno Botella produit une œuvre multiforme reposant sur la sculpture, la photographie, le dessin et de dessin animé. Il développe une approche inquiétante de l’objet. Ainsi il présente des objets marqués : des pièces de monnaies burinées, des boucliers de CRS cabossés, des serrures forcées. Bruno Botella malmène ces objets pour les réécrire et leur donner une apparence étrange et quasi intemporelle. Ainsi, il fixe son attention sur les objets incarnant les notions de pouvoir, d’autorité, d’enfermement ou d’aliénation.

Website / http://botella.yorigami.free.fr/

Maillon de repli (#3), 2012 Lambda print  42 x 36 cm

Maillon de repli (#3), 2012
Lambda print
42 x 36 cm

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Antoine Bouillot /

Antoine Bouillot est directeur artistique dans le monde de la mode, vidéaste (clips vidéo et publicité) et artiste. Armé de ses différentes casquettes, il mixe les territoires et développe un discours critique à l’encontre du monde du luxe et de la mode. Son répertoire plastique s’appuie sur les logos et les accessoires des grandes marques, auxquels il ajoute une dose de subversion, d’ironie et d’humour. Un âne, qui porte lui-même son bâton couvert de feuilles d’or, est attiré par le cristal, le velours et une armada de papillons rares. Des foulards Hermès sont découpés, un sac Yves Saint-Laurent est rempli de bâtons de dynamite, les mains d’un homme d’église présentent un flacon de parfum Chanel ou une hostie frappée du logo Louis Vuitton. L’artiste décortique les codes et le caractère normatif du milieu de la mode pour en souligner la puissance et l’influence.

Website / http://alicebxl.com/en/artists/artist/antoine-bouillot/

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Lilian Bourgeat /

Lilian Bourgeat bouleverse les échelles. Il travaille à partir des objets du quotidien pour en produire des répliques surdimensionnées. Si les formes et les matériaux sont respectés avec une exactitude surprenante, l’échelle de l’objet est rendue monumentale. De ce fait, le spectateur est mis à l’écart puisqu’il ne maîtrise plus ces objets qu’il connaît pourtant bien : punaises, banc, bottes en caoutchouc, porte manteau, parpaing. Agrandis, les objets perdent leur fonction, les rapports changent. En prenant le dessus sur l’homme, ils adoptent une position quasi monstrueuse.

Website / http://www.galerieune.ch/lilian-bourgeat

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Leïla Brett /

Leïla Brett vit et travaille à Paris. Le dessin est son medium de prédilection. Sur le papier, elle procède à la répétition de motifs graphiques menant à leur disparition. Ses compositions monochromes alternent l’effacement et la révélation de ces motifs dessinés au fusain, à l’encre ou au pastel. Si le noir et le blanc dominaient sa production, depuis 2011, l’artiste ouvre son travail à la couleur. « Il est toujours question, dans mon travail, soit de remplissage, soit de prélèvement. » Grâce à un processus strict et laborieux, elle installe des gestes qui vont donner lieu à différents types de trames où le trait, la lumière et la couleur sont conjugués.

Website / http://www.leilabrett.fr/

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Frédéric Bruly Bouabre /

Frédéric Bruly Bouabre (né en 1923, à Zéprégühé, République de Côte d’Ivoire) vit et travaille à Abidjan. Dès les années 1940, il dessine et note ses pensées. En 1956, conscient que sa langue natale, le bété, ne possède pas de forme écrite, il décide de mettre au point un syllabaire formé de 448 pictogrammes. À partir de formes symboliques, stylisées et symboliques, une écriture est née. Par souci de transmission d’une langue, de traditions, de contes, de récits, l’artiste met le dessin et la poésie au service d’une culture. Son processus de création est régi par un systématisme : sur une carte en carton, il dessine au style bille et aux crayons de couleur. Présentées par séries, elles traduisent ses pensées, ses observations (nature, humain, divin) et son imaginaire prolifique.

Website / http://www.magnin-a.com/artiste.php?id_artiste=7

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C /

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Guillaume Cabantous /

Guillaume Cabantous sculpture le verre de pare-brises. Il lui donne des formes organiques, textiles (des drapés, des pliés) et minérales. Le matériau est assemblé avec d’autres matériaux bruts, d’origines naturelles ou bien industrielles, comme le métal, la pierre, le bois. Clouté au mur, suspendu dans l’espace, jonchant sur le sol, enroulé, enchaîné, sanglé ;  l’artiste explore les possibilités techniques et formelles, ainsi que la mise en espace du verre. « Je travaille à partir de patrons en papiers avec lesquels j’étudie la notion de pliage. Comment vais-je casser les pare-brises pour obtenir le résultat souhaité. Je ne cherche pas à représenter l’accident, mais ce qui m’intéresse est de travailler avec. »

Website / http://www.galerieouizeman.com/2012/?page_id=50

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Pierre-Laurent Cassière /

Pierre-Laurent Cassière vit et travaille entre Draguignan et Paris. Il explore l’insaisissable à travers l’installation sonore, le cinéma élargi, la vidéo, le dessin et la performance. Grâce à la mise en place de dispositifs liés à la perception et à l’expérimentation sensorielle, il s’attache à l’observation et la manipulation de l’espace, de la lumière, du mouvement et du son. Il travaille ainsi à partir de miroirs déformants, de champs vibratoires, de rayons lumineux, d’ultrasons ou encore de champs électromagnétiques. Avec lui la poussière devient sonore, le mouvement devient lumière et le son devient lumineux. Par la technique et le corps, il expérimente le visible et l’invisible pour capter et saisir ce qui nous entoure en silence.

Website / http://pierrelaurentcassiere.com/

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Hsia-Fei Chang /

Hsia-Fei Chang utilise différents mediums (performance, installation, vidéo, photographie) pour donner corps à une réflexion axée sur nos sociétés. Elle associe des éléments autobiographiques à un discours critique enrobé d’une esthétique kitsch et populaire. Ainsi, elle fait faire son portrait par une trentaine d’artistes de la place du Tertre à Paris ; plantée sur de hauts talons, coiffée d’une perruque et vêtue de tenues sexies, elle reprend à sa manière les standards de Dalida, de Kylie Minogue ou ACDC ; dans la rue, elle promène un os au bout d’une laisse ; elle transforme la galerie de Laurent Godin en un espace d’essayage de chaussures. Une réflexion sur le statut des femmes traverse son œuvre puisqu’elle examine les stratégies de formatage (physique et psychologique) des femmes, de l’enfance jusque l’âge adulte.

Website / http://www.hsia-fei.com/

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Micky Clément /

Autodidacte, Micky Clément photographie des paysages et des instants troublants. Les images sont empreintes de lumières froides et métalliques. L’eau et la solitude y jouent un rôle prédominant : piscines, plages et parcs désertés, maison aux volets clos, parking, rampe de skate, terrain de basket et scène vidés. La figure humaine est mise à l’écart au profit d’une dimension lucide et dramatique. Parallèlement, elle fait l’objet d’une attention particulière dans ses séries de portraits où l’artiste met en avant l’expression et le regard de ses modèles.

Website / http://www.mickyclement.com/

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Paulo Climachauska /

Paulo Climachauska vit et travaille à Sao Paulo. Entre peinture, dessin et installation, l’artiste développe une réflexion sur nos modèles de sociétés. Ses dessins figurent un nouveau type de cathédrales, les temples de la production et de la consommation : hangars de stockage, centres commerciaux, bureaux. Des espaces symboliques du système capitaliste et productiviste, que l’artiste choisit d’évider au maximum en retenant uniquement les lignes de construction, les arêtes et la géométrie. L’ossature de ces espaces est révélée au détriment de tout ce qu’ils sont censés contenir. L’artiste interroge les nouveaux cultes et pose des questions quant à la possibilité de remodeler les normes imposées.

Website / http://pauloclimachauska.com/

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Marie Cloquet /

Marie Cloquet représente des paysages post-apocalyptiques. Au moyen du collage, de la photographie et de l’aquarelle, elle engendre des vues en noir et blanc où les ruines d’habitats et de bateaux semblent résister aux éléments et au temps. L’artiste transpose ces mêmes ruines en volume. Un rapport à la construction et à l’espace est établi. Les abris et vaisseaux de fortune reposent sur des architectures d’urgence fabriquées à partir de matériaux trouvés (bois, tôles). Des paysages irréels, l’artiste extrait des motifs fantomatiques qui s’intègrent aux paysages réels. Un jeu de miroir entre imaginaire et réalité est formé.

Website / http://www.mariecloquet.com/

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Stephan Crasneanscki /

Stephan Crasneanscki est un explorateur. Par les sons (créateur de Soundwalk en 2000), les vibrations et les images des rues, des quartiers, des villes, des pays, il dresse le portrait visuel et sonore des territoires rencontrés. Ulysses Syndrom Series (2009) rend compte de son expérience de la Méditerranée : ses sons, ses lumières, ses couleurs, ses paysages. Il offre un portrait sensoriel de ses voyages. Ses photographies (dytiques ou triptyques) font également écho à l’histoire de l’art (Kazimir Malevitch, Joseph Beuys, Werner Herzog). Sa pratique rhizomique rend compte de ses rencontres et de ses partages.

Website / http://www.stephancrasneanscki.com/

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Julien Creuzet /

Julien Creuzet est né au Blanc-Mesnil, en banlieue parisienne, puis a grandi en Martinique. Sa pratique puise dans son identité hybride puisqu’elle repose sur un dialogue complexe entre la culture occidentale et la culture caribéenne. Il examine les correspondances entre l’histoire de l’esclavage, l’histoire coloniale et les actuels effets de la mondialisation. Histoires et actualités s’entremêlent. Ainsi, il s’approprie des objets du quotidien caribéen auxquels il associe d’autres éléments afin d’élargir les références, les échos et les points de vue. Le coquillage, élément récurrent de son répertoire, y devient par exemple un objet Glissantien par excellence : un objet par lequel passent le langage, la communication et la rencontre.

Website / http://juliencreuzet.com/

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Gabriel Dawe /

Gabriel Dawe (né à Mexico City) poursuit l’héritage transmis par les pères de l’art optique. Il tend ses fils multicolores dans l’espace pour non seulement en perturber les repères, mais aussi de jouer de notre sens de la perception. Les installations arc-en-ciel s’emparent des lieux en les reconfigurant ou bien en s’adaptant à leurs contraintes architecturales. Semblables à des pluies de lumières colorées, ses installations filaires s’inspirent de la culture mexicaine. L’utilisation du medium textile renvoie à l’artisanat populaire mexicain (tissage, broderie), ainsi qu’à la lecture genrée engendrée par sa pratique.

Website / http://www.gabrieldawe.com/

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Krijn De Koning /

Krijn De Koning vit et travaille à Amsterdam. Avec une perspective de reconfiguration et d’expérimentation, il investit l’espace d’exposition au moyen de murs en placoplâtre, de plages de couleurs et de lignes. S’il travaille d’abord à partir de l’espace, de sa lumière, de ses formes et de ses éléments préexistants, il en redessine ensuite l’intérieur en créant de nouveaux espaces imbriqués les uns dans les autres. Un dialogue architectural et physique s’opère lorsque le visiteur pénètre l’œuvre. « Nous ne sommes pas uniquement un corps et un esprit, mais aussi l’espace qui nous entoure » Un dialogue qu’il poursuit avec la photographie puisqu’il rehausse des paysages urbains d’encre et de peinture colorée. Générateur d’espaces et de formes, Krijn De Koning démultiplie les possibles.

Website / http://www.jeanbrolly.com/artiste/krijn-de-koning/

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Clémence de la Tour du Pin /

Clémence de la Tour du Pin vit et travaille à Berlin. Entre photographie, dessin, sculpture et installation, l’artiste développe un travail conceptuel où la collaboration et le travail collectif jouent un rôle central. Avec l’œil d’une anthropologue elle analyse nos rapports aux objets, aux machines et à la technologie de manière globale. Brand, Nature and Teamwork déploie une série de totems dégageant une odeur, l’odeur synthétisée d’une société où la nature disparaît au profit du plastique et du béton. « Mes travaux sont des supports de réflexion et questionnent la limite si fine qui se situe entre l’art et la réalité parce que, selon moi, la frontière est poreuse, voire inexistante. »

Website / http://clemencedelatourdupin.com/

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Baptiste Debombourg /

Baptiste Debombourg travaille avec des outils et des matériaux issus du milieu industriel. Il réalise le plus souvent des œuvres in situ, éphémères, adaptées à la topographie, à l’architecture, à l’histoire et la symbolique de l’espace investi. Une vague est ainsi générée à partir de plaques de verre feuilleté ; un mur est recréé et agrandit grâce à l’assemblage de bois laminé ; des meubles explosés sont réassemblés méticuleusement. En creux, une réflexion sur la violence, la trace, la cicatrice est établie. Une violence que nous retrouvons dans ses Aggravures, des fresques murales totalement dessinées à l’agrafeuse, qui s’inspirent non seulement de gravures maniéristes mais aussi d’images actuelles. L’artiste crée ainsi des passages entre les styles et les cultes à travers les siècles.

Website / http://www.baptistedebombourg.com/fr

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Nicolas Delprat /

La peinture de Nicolas Delprat est peuplée de paysages énigmatiques qu’une lumière à la fois sourde et éblouissante vient animer de reflets, de détails et d’indices. L’artiste s’inspire de scènes cinématographiques qu’il reconstitue de mémoire. Nous nous trouvons au bord d’une route, dans une voiture, près d’une frontière. Les grillages, les lumières des phares d’une voiture, le ciel nuageux, nous amènent vers des notions comme l’errance, la perdition, le voyage, le danger. Si la figure humaine est absente du cadre, elle existe dans la trame narrative que le spectateur déroule au fil des toiles.

Website / http://www.galerieouizeman.com/2012/?page_id=56

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Jean Denant /

À partir des outils et des matériaux issus du chantier (plâtre, marteau, Scotch, enduit, polystyrène etc..), Jean Denant revisite les murs et autres supports liés à la construction. Il grave, martèle, creuse, découpe, sculpte, assemble, visse, évide, écorche le bois, le placoplâtre, le béton ou le plastique pour faire apparaître des paysages urbains, des mappemondes, des bâtiments en ruine ou encore des immeubles en construction. L’image de l’architecture s’extrait de ses propres matériaux. Une mise en abyme visuelle, physique et conceptuelle s’opère.

Website / http://jeandenant.fr/site/jean_denant.html

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Raphaël Denis /

Raphaël Denis construit un langage plastique basé sur les formats, les matériaux et le vocabulaire de notre société. Il observe attentivement le monde de l’art, son système, ses codes, ses normes, ses non-dits, pour développer une réflexion de type protéiforme. Le spectacle et la consommation, qui, aujourd’hui plus qu’hier règnent en maîtres, sont deux enjeux incontournables auxquels l’artiste s’attaque avec humour, ironie, dérision et absurdité. Il pointe du doigt les stéréotypes et les lieux communs pour rendre compte des arcanes d’un système où culte et vanité priment souvent sur l’idée et la forme.

Website / http://www.without-link.com/

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Pierre Descamps /

Pierre Descamps vit et travaille à Berlin. Il développe une pratique basée sur les références d’une construction personnelle. Le cinéma, la musique, l’art et le skateboard nourrissent chacune de ses œuvres. Ainsi il sculpte, comme en souvenir, les éléments architecturaux de ses meilleurs spots (barrières, marches, angles) ; il photographie ses amis skateurs ; il peint et sculpte ses planches usées. L’environnement urbain y est omniprésent : une cannette de soda écrasée réalisée en bois, des mantras sculptés dans le béton, des poteaux. L’artiste nous plonge dans son univers dont il prélève les icônes, les symboles et les matériaux.

Website / http://www.galerie-issert.com/

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Marcel Dinahet /

Marcel Dinahet vit et travaille à Rennes. Il parcourt le littoral du Nord au Sud pour en sonder les images, les sons, la violence, la beauté. Sur la terre et sous la mer, il dresse le portrait des côtes : leurs mystères, leurs lumières, leurs singularités. Sa caméra apparaît en harmonie avec les éléments en mouvement. Des mouvements qu’il restitue également au creux des dispositifs et scanographies imaginées pour chacune de ses expositions. Sans visée documentaire, l’artiste rend hommage à la nature avec qui il entretient une relation intense et physique. Son œuvre vidéo traduit ce lien vital entre l’artiste, la mer et la terre.

Website / http://www.marceldinahet.co.uk/index.htm

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Antoine Donzeaud /

Antoine Donzeaud vit et travaille à Paris. Après avoir obtenu son diplôme à la Villa Arson en 2010, il poursuit ses études à Los Angeles et à Berlin. Il développe aujourd’hui un travail pluridisciplinaire puisqu’il utilise la peinture, la vidéo et l’édition. Son œuvre peinte est chargée des empreintes de Pablo Picasso, de Jean-Michel Basquiat ou encore de Willem de Kooning. Il s’approprie le mouvement expressionniste, sa brutalité et sa spontanéité pour générer une peinture motivée par la couleur et le mouvement.

Website / http://adonzeaud.com/

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Tatjana Doll /

Tatjana Doll vit et travaille à Berlin. Sa peinture grouille d’éléments prélevés de nos quotidiens. Une direction est donnée avec la représentation d’objets incarnant une forme de pouvoir. Ainsi, elle peint des trains, des portes containers, des poids lourds, des camions de livraison, des voitures, des armes ou encore des avions. Les voitures de luxe peuvent être considérées comme des signes extérieurs de réussite sociale, pourtant elles ne sont pas parfaitement peintes, on discerne les taches, des coulures. L’artiste n’en fait aucunement l’apologie. Pas de fascination, mais un besoin irrépressible de représenter sur la toile le monde actuel à travers des objets sériels vecteurs d’une uniformisation généralisée.

Website / http://www.tatjanadoll.de/

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Constant Dullaart /

Constant Dullaart vit et travaille à Berlin. Il décortique Internet pour se jouer de ses modes linguistiques, de ses interfaces, de ses codes et de ses icônes. Il s’emploie ainsi à détourner les pages de site mondialement utilisés. Ainsi, la page d’accueil de Google tourne perpétuellement sur elle-même au rythme de The Windmills of your mind de Dusty Springfield (The Revolving Internet : http://therevolvinginternet.com/). L’artiste réalise des performances online et offline qui viennent perturber nos cyber habitudes / comportements. Tantôt avec humour, tantôt avec poésie, il s’immisce dans le système pour développer de nouveaux langages et étudier nos rapports à l’image.

Website / http://constantdullaart.com

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 Vincent Dulom /

Entre ombres, lumières et silences, les peintures vaporeuses de Vincent Dulom apparaissent puis disparaissent sur les murs, au sol ou au plafond. Les points d’encre sont imperceptibles, ils forment une subtile déflagration colorée dont les teintes fluctuent au fil de la lumière. Circulaires, fragiles et indociles, les œuvres semblent être à la fois un point-miroir reflétant notre propre regard (un écho à l’iris de l’œil), mais aussi un point d’entrée dans l’espace qui nous amène vers d’autres espaces, d’autres univers.

Website / http://www.vincentdulom.com/

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E/

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Hakima El Djoudi /

Hakima El Djoudi développe une pratique multiforme allant de la vidéo à la sculpture, en passant par l’installation. Par ses voyages et ses rencontres, elle pose son regard sur le monde à travers une esthétique chargée de symboles. Elle crée par exemple une « petite armée » dont les soldats sont fabriqués à partir de billets de banque soigneusement pliés. Réduits à leurs uniformes, ils sont rendus impuissants et absurdes. L’artiste réfléchit aux systèmes de pouvoirs qui régissent nos pensées et nos comportements. Ses enseignes vidéo (extraites de films noirs américains) appellent à un réveil des consciences : The World is Your.

Website / http://www.scrawitch.com/hakima-eldjoudi

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Pier Esparre /

Pier Esparre est artiste-mosaïste. Il mixe deux passions : ma mosaïque et la culture Web. D’un côté, une technique artisanale ancestrale, de l’autre, un flux incessant d’images, de sons et d’informations. Le travail manuel, la patience et la dextérité rencontrent le monde 2.0. Ainsi, il restitue des captures d’écran issues de Youtube : un chat volant par-dessus un arc-en-ciel, un homme qui danse, un chien qui fait du skate en tirant la langue, Musclor ou un chat jouant du piano. Il s’empare également de l’iconographie de la malbouffe, du chien de sa grand-mère ou des images du 11 septembre pour en faire des objets du quotidien : un plateau, une table, une quille. Sans aucune hiérarchie et avec un grand sens de la dérision, Pier Esparre propose une lecture décalée de tout ce qui nourrit son imaginaire.

Website / http://pieresparre.fr/

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David Evrard /

David Evrard vit et travaille à Bruxelles. Artiste, éditeur et auteur il développe depuis les années 1990, il développe une œuvre protéiforme (photographie, vidéo, écrits, installation) nourrie d’un imaginaire psychédélique, délirant et multiréférentiel. Il collabore avec d’autres artistes, ainsi qu’avec des collectifs, à l’instar de Potential Estate (http://www.potentialestate.org/). Des associations qui laissent place à l’expérimentation, à la rencontre et à la mise en commun des imaginaires. Son œuvre fonctionne comme un collage tentaculaire qui s’empare de tout ce qui l’entoure physiquement et intellectuellement.

Website / http://www.potentialestate.org/David-Evrard-BE.html

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F /

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Martine Feipel & Jean Bechameil /

Martine Feipel & Jean Bechameil observent, examinent et étudient les lieux d’exposition : leur histoire, leur architecture, leurs singularités. Un ensemble de contraintes et de possibilités se crée et va s’articuler autour de trois principes moteurs, l’abandon, le vide et la trace. Les repères liés à l’habitat sont bousculés, déconstruits. Les murs sont crépis, ondulés, les chaises et les tables fondues, les portes déformées, les colonnes penchées. L’architecture est ainsi remodelée, repensée afin que l’imaginaire, le récit et une part de mystère puissent y retrouver leur place.

Website / http://www.feipel-bechameil.lu/

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Dominique Figarella /

Dominique Figarella vit et travaille entre Paris et Montpellier. Sa peinture est le résultat de longs processus : couches, traces, empreintes, associations matérielles, ajouts d’objets et de matériaux incongrus. Peinture sur aluminium, huile sur bois, dessin au Bic, compositions de chewing-gums écrasés, les possibilités sont immenses. Il s’approprie et revisite généreusement l’histoire de la peinture moderne et contemporaine en se jouant de leurs formes, de leurs discours et de leurs influences. Les esprits de Malevitch, de Duchamp, de Mondrian, de Rauschenberg ou encore de Blinky Palermo habitent ses toiles où invention et expérimentation prédominent.

Website / http://www.galerieannebarrault.com/dominique_figarella/images_fr.html

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 Thierry Fontaine /

Les photographies de Thierry Fontaine formulent une réflexion plastique et conceptuelle sur les notions d’exil, d’identité et de racines culturelles. À la Réunion, il travaille avec les gens, la terre, la mer, la végétation. Les visages sont masqués par une pierre, un coquillage, de la boue, un miroir brisé, des ampoules. Ses images traduisent une profonde, solitude, une impression d’impuissance et un besoin de résistance. En ce sens, le cri constitue un élément clé dans son œuvre, notamment dans ses installations sonores. Le Hurloir par exemple crée à un pont sonore entre Saint Denis et Paris. Que ce soit sur le marché à Saint Denis ou dans une salle du musée d’art moderne de la ville de Paris, les passants sont invités à crier. L’œuvre de Thierry Fontaine véhicule un cri collectif, une lutte contre l’indifférence et l’oubli.

Website / http://www.thierry-fontaine.org/

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Melonie Foster Hennessy /

Née aux Etats-Unis, Mélonie Foster Hennessy vit et travaille à Paris depuis les années 1990. Après avoir obtenu un diplôme en histoire de l’art, elle entreprend un travail photographique inspiré de la peinture italienne et française du XVIIème siècle. Elle réalise ainsi une série de portraits d’enfants. Leurs visages dorés, proches de l’objectif, semblent émerger de l’obscurité. On y décèle les empreintes de Georges de la Tour ou du Caravage. Avec une dose d’inquiétude et de fantastique, Mélonie Foster Hennessy présente le mystère de l’enfance.

Website / http://www.republicgallery.fr/oeuvres/reflection-melonie-foster-ab-is-to-a-as-a-is-to-b/

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G /

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Yann Gerstberger /

Yann Gerstberger vit et travaille à Mexico City. Inspiré par les arts dits « primitifs » et les productions artisanales extra-occidentales, l’artiste crée de nouveaux totems fabriqués à partir de matériaux rebuts, trouvés et collectés. De la bouse de vache aux feuilles de palmiers, en passant par des chaussures, le bois ou la terre, sans distinction, il assemble des matériaux naturels et des objets sériels. Il réfléchit ainsi à la notion d’exotisme et aux rapports complexes qu’entretient l’art occidental avec les arts pensés comme étant « périphériques ». « J’aime l’art naïf, brut, outsider. Je ne dis rien de spécial, j’essaie de faire quelque chose qui soit beau, comme un kid qui dessinerait des chevaux qui attaquent des châteaux forts ».

Website / http://www.alaingutharc.com/artiste.php?id=62

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Martin Groß /

Martin Groß vit et travaille à Leipzig. Ses dessins couvrent de larges formats et forment des plans de construction de bâtiments fictifs, des cartographies mentales, des paysages réels ou imaginaires. Réalisés au crayon noir sur papier blanc, les dessins affichent une dextérité et une maîtrise impressionnante. Les vues aux allures postindustrielles ou néo-futuristes présentent des architectures et des paysages fragmentés, dissociés et fantomatiques. L’artiste nous plonge dans un univers entre deux, ni le passé ni le futur, il fait le constat de l’échec des utopies modernistes et d’un manque d’ambition pour les cités futures.

Website / http://www.martingrosz.de/

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Nicolas Guiet /

Nicolas Guiet pratique une peinture en volume. L’artiste reste attaché à la tradition, il peint sur toile avec châssis. Pourtant, la toile prend des formes inattendues, tantôt arrondie, tantôt anguleuse, piquante ou fragmentée, elle entretient un nouveau rapport avec l’espace investi. Si, elles interagissent avec les murs, les peintures mouvantes et modulables s’agrippent aux sols, aux angles, aux escaliers et aux plafonds. La palette chromatique déploie des couleurs criardes et joyeuses. L’artiste confère ainsi à la peinture une dimension spatiale, physique et organique.

Website / http://www.galerie-jeanfournier.com/

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H /

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Lyes Hammadouche /

Sculpteur et bricoleur, Lyes Hammadouche pose une réflexion sur le temps en opérant à des mutations de l’objet et de la matière. Le mouvement rotatif joue un rôle moteur dans sa pratique. Une ombre trace un cercle sous une table couverte de talc, une trotteuse d’horloge se fragmente seconde par seconde, du sable noir et blanc s’écoule au fil des secondes, le coucher du soleil est transfiguré en planète noire. Au moyen de mécanismes, de phénomènes physiques, de mouvements naturels ou de « trucs » illusionnistes, l’artiste crée des effets perceptifs accentuant le caractère spirituel et méditatif de ses pièces.

Website / http://www.lyes.info/

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hRLck /

hRLck pratique le dessin et la peinture sur toile. Deux mediums académiques qu’il introduit dans la rue. Son iconographie ultra colorée, brutale et provocante vient interroger les passants. Un visage pointu, mi-humain, mi-loup, devient sa signature. Les œuvres nous interpellant directement : I can’t control myself, art is resistance, do you dream too much, it’s not over, nothing can stop me now, Lost in Heaven… Son travail est emprunt d’une énergie débordante véhiculée non seulement par la couleur, mais aussi par ses messages de lutte contre un sommeil généralisé.

Website / http://hrlck.e-monsite.com/

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Rémy Hysbergue /

La peinture de Rémy Hysbergue naît d’une réflexion basée sur le support et la surface de la plaque de PMMA (une déclinaison du Plexiglas). Grâce à différents gestes (passage, masquage) et différents outils (comme le ruban adhésif) il recherche des effets plastiques et formels. Son travail fonctionne par séries, il explore de multiples formats et techniques.  « Dans mes différentes peintures, je tente d’approcher le travail théorique, la conception même du tableau et sa réalisation qui peut déboucher sur une séduction visuelle. Une peinture autoréflexive et légère à la fois. »

Website / http://www.jeanbrolly.com/artiste/remy-hysbergue/

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I /

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Ideal Corpus /

Ideal Corpus est un collectif d’artistes qui vivent et travaillent à Marseille. Leur travail repose sur un grand mix entre culture web, images kitsch, musiques actuelles et dessins numérique. « Ideal Corpus travaille sur la recherche d’un idéal entre IRL et URL, où de multiples univers cohabitent. » Ils croisent ainsi les codes et les références pour produire des images (fixes ou animés) d’un monde idéal aux yeux de notre société de consommation : un monde sans problème où tout ce serait que plaisir et loisir, le rêve de paysages paradisiaques, de corps parfaits, de messages lénifiants, de couleurs acidulées, d’animaux mignons et inoffensifs, de musiques festives et de possessions. Un monde idéal véhiculé au fil des pages web que le collectif s’amuse à détourner au profit d’une esthétique pop et sucrée.

Website / http://idealcorpus.tumblr.com/

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J /

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Mark Jenkins /

Mark Jenkins intervient dans la rue. Il insère ses moulages de corps aux silhouettes hyperréalistes sur les trottoirs, dans les ruelles, contre les murs. S’ils sont totalement immobiles, leurs actions suspendues dégagent une tension, un inconfort, voire une certaine violence. Le passant, lorsqu’il prend la peine de regarder autour de lui, est rapidement interloqué par la situation : des jambes surgissent d’une poubelle, la tête d’un homme est enfoncée dans un mur, un autre s’agenouille devant une vitrine, une jeune femme est étendue au-dessus d’un panneau publicitaire, un corps sans tête est suspendu à un fil électrique. L’artiste bouscule le passant pour (r)éveiller son regard sur tout ce qui l’entoure.

Website / http://www.xmarkjenkinsx.com/

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Jim Joe /

Depuis 2010, des petites phrases inscrites au marker noir, à la craie ou à la peinture, fleurissent dans les rues de New York. Jim Joe s’est rapidement fait une réputation dans le street art grâce à ses aphorismes signés et datés. Certains d’entre eux sont multipliés dans la ville : you would, you know how it feels, now & then, beau, fucking problem, no time left. Ses écrits sont simples et directs. Tantôt amers, tantôt caustiques, ils attrapent le regard des passants.

Website / http://jim-joe.tumblr.com/

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K /

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Mohamed Kahouadji /

 Mohamed Kahouadji vit et travaille à Saint-Nazaire. Artiste et étudiant en médicine, il allie ses deux passions au sein d’une œuvre influencée par l’esthétique pop et les acteurs de la Figuration Narrative. L’artiste procède à des collages picturaux pour en faire différents types de portraits : humains et animaliers. Sa peinture porte différentes trajectoires. Elle possède un accent sociétal puisqu’il peint les portraits de femmes battues, de soldats gays ; ainsi qu’un accent d’ordre surréaliste avec ses portraits d’animaux aux figures humanisées, extrêmement colorées. « Je veux enlever la part visuelle des personnes, pour faire ressortir leur affect ». Mohamed Kahouadji porte un regard soucieux sur notre société où consommation et spectacle priment sur le vivant. Il fait de sa peinture le théâtre de notre dérive.

Website / http://www.mohamedkahouadji.com/Endtroducing——————————————————————————————————————–

L /

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Pierre Laniau /

Né en 1955, Pierre Laniau vit et travaille à Paris. Il se fait connaître à partir des années 1980 par un travail d’appropriation des affiches électorales. Sur l’image il appose des couches de peinture colorée, celles-ci participent à une relecture des portraits officiels des hommes politiques. L’artiste s’attaque ainsi à une iconographie spécifique qui incarne le pouvoir et l’autorité. Ces affiches font à ses yeux la propagande des nouveaux « princes ». Il pratique également un travail photographique qui repose sur l’observation de nos déchets qui jonchent sur les trottoirs et dans les rues de manière éphémère. Avec son appareil, il examine les objets abandonnés d’une époque.

Website / http://www.samartprojects.org/news/2013-01-15/406/Le_Palier__Pierre_Laniau/

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 Léa Le Bricomte /

La pratique de Léa Le Bricomte est articulée autour de son corps. Celui-ci est l’axe et le départ de chacun de ses projets. Elle génère ainsi une réflexion plurielle autour de concepts précis qu’elle multiplie et chahute : le corps, l’objet et l’image. Avec pertinence, elle allie ready-made (objets manufacturés – sériels), savoir-faire spécifiques (pièces artisanales – uniques) et actions (organisme – corps – mouvement) pour élaborer ce qu’elle nomme l’esthétique sécrétionnelle.

Website / https://myspace.com/lealebricomte

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Gabriel Léger /

Gabriel Léger pratique le dessin sous toutes ses formes. Son œuvre fonctionne par séries qui plastiquement ne se font jamais écho. Il emploie différentes techniques pour multiplier les possibles. Son iconographie renvoie à une imagerie collective datée. Elle nous ramène à la société d’après guerre (1950-1960), une période où fleurissent les utopies modernistes promettant un futur meilleur. L’artiste prélève ainsi des personnages, des machines, des logos et des messages qu’il associe au sein de compositions où l’Homme est au travail, il construit, imagine, décide, éduque, démontre. Une entreprise, qui a échoué, sur laquelle l’artiste pose un regard à la fois lucide et ironique.

Website / http://www.gabrielleger.com/

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Lek & Sowat /

Tous deux graffeurs, Lek (issu de la première génération de graffeurs parisiens) et Sowat (artiste franco-américain qui s’est établi en tant que graffeur entre Marseille et Los Angeles) investissent des lieux en friche pour engendrer des fresques monumentales. Que ce soit dans un ancien super marché ou dans les sous-sols du Palais de Tokyo, ils redessinent l’espace de lieux abandonnés. À deux ou bien accompagnés d’invités, ils produisent des œuvres d’obédience abstraites où s’entremêlent des signes, des réseaux de lignes et des coulures de peinture. Il s’agit ainsi de s’emparer des murs de ces espaces fantomatiques afin qu’ils deviennent à la fois un terrain de liberté et un véritable support artistique.

Website / http://www.youtube.com/watch?v=cF8RNB5A-t4

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Christophe Lemaître /

Christophe Lemaitre pratique aussi bien la sculpture que la photographie, en passant par le collage, le découpage et l’édition. L’artiste manipule les objets et les images pour en faire de naître de nouveaux. Il glane par exemple des affiches ou des cartons d’expositions, des visuels issus de magazines d’art, qu’il découpe, détoure, colle et associe. En résultent des compositions rigoureuses, ordonnées, et qui, par sa géométrie spatiale nous rappelle l’art suprématiste. Parce que les images et les textes sont superposés, les supports informatifs perdent leur fonction première pour se faire œuvres.

Website / http://www.athousandleaves.org/

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Briac Leprêtre /

Briac Leprêtre vit et travaille à Rennes. Ses outils de prédilection sont le pinceau et le cutter puisqu’il pratique aussi bien l’aquarelle que la sculpture. Il peint des scènes de vie quotidiennes : un vieillard posant dans la cuisine avec son chat, une table de ping-pong, un bras-de-fer trop arrosé, une jeune femme mangeant une part de gâteau au chocolat. Ces images familiales et amicales nous parlent, elles croisent nos propres souvenirs et vécus. L’artiste ne les embellit pas, bien au contraire il les traite avec une lucidité qui les rend mélancoliques, cruelles et inquiétantes. Armé d’un cutter, il offre à ses aquarelles des simulacres d’intérieurs qu’elles peuvent décorer. Il fabrique ainsi une cheminé, des meubles, puis un revêtement style XVIIIème siècle. Les objets de polystyrène proviennent des images qu’il étudie. À travers un jeu de faux-semblant, l’œuvre de Briac Leprêtre oscille entre art et décoration, entre réalité et fiction. Il brouille les pistes pour mieux nous dérouter.

Website / http://ddab.org/fr/oeuvres/LEPRETRE

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Beat Lippert /

Beat Lippert vit et travaille à Genève. Il développe une pratique de la sculpture nourrie par une autre passion qui est l’archéologie. Inspiré par la statuaire antique, il crée soit de nouvelles figures, soit des répliques à l’identique. Modelées et sculptées à partir de résine et de sable, ses œuvres peuplent une archéologie imaginaire basée sur l’étude de civilisations anciennes bien réelles. Il duplique à échelle 1 une pierre pour en faire un objet sériel. À travers la répétition des gestes et la présentation d’un objet dupliqué, l’artiste pose la question de la copie, de l’authenticité et de la reproductibilité de l’objet.

Website / http://www.beat-lippert.ch/

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ZeeR (né en 1976 dans les Yvelines) est graphiste de formation. Très vite, il commence à griffonner des graffs sur papier, puis dans l’espace urbain. Il travaille sur des motifs (rappelant l’esthétique d’un artiste comme Dubuffet) qu’il répète et qu’il insère au creux de deux formes récurrentes : le cercle et la croix. Deux formes simples, mais aussi deux lettres, qui participent d’un système d’écriture fixés aux murs, sur le papier ou dans la matière. Son art fonctionne sur le mode de la contamination et de la dissémination des motifs dans ces formes prédéfinies.

Website / http://lmdldzr.com/

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Didier Marcel /

Depuis les années 1980, Didier Marcel formule une réflexion sur nos environnements, nos paysages et le rapport que nous entretenons avec le monde extérieur. Il produit ainsi les maquettes de bâtiments issus de friches industrielles, des hangars en ruines. La fonction initiale de la maquette, qui est celle de mettre en valeur un projet, est ainsi renversée. La nature occupe une grande partie de son œuvre. L’artiste prélève des fragments de paysages travaillés par l’Homme et ses machines : un rouleau de paille, un champ fraîchement labouré, des branches sciées, des troncs coupés. Si ces éléments sont reproduits à échelle 1, l’artiste n’en respecte pas les matériaux originaux puisqu’il utilise du velours, de la résine, de la moquette, de l’acier du papier mâché ou encore du béton. Un glissement est opéré entre la réalité et sa représentation, afin d’interroger le désir de domestication de la nature.

Website / http://michelrein.com/en/artistes/expositions/2/Didier%20Marcel

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Angelika Markul /

Angelika Markul vit et travaille entre la Pologne, son pays d’origine, et la France. Elle pratique la vidéo, la sculpture et l’installation. Trois mediums mis au service d’une œuvre totale, sombre et puissante. Depuis le début des années 2000, elle mène une réflexion sur le temps, la mémoire, l’Homme et la nature. Quatre pôles de recherches qu’elle interconnecte au sein d’une œuvre où les paysages filmés dialoguent avec des tableaux de cire et de plastique noir, ainsi qu’avec des sculptures produites à partir de feutre, de cadavres d’animaux, de corde et de cuir. Il s’en dégage une vision angoissante et lucide de l’existence, de notre passage éphémère sur une terre elle-même en voie de disparition.

Website / http://www.angelikamarkul.net/

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Hubert Marot /

Né en 1986 à Paris, Hubert Marot voyage et part à la rencontre d’autres paysages, d’autres gens. Il développe une photographie de type documentaire, toujours en noir et blanc, en produisant des portraits et des prises de vues urbaines et rurales. Depuis quelques années, son travail prend un nouveau tournant puisqu’il accentue la dimension esthétique et formelle de ses images. Ces dernières fonctionnent par séries, elles représentent des corps, des fragments architecturaux et des paysages. Chaque sujet fait écho à l’autre par la présence de signes, de traces et de cicatrices.

Website / http://www.hubertmarot.com/

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Audrey Martin /

Audrey Martin vit et travaille à Sommières. Son travail visuel et sculptural repose sur l’absence, le vide, la chute, la disparition et l’hommage. D’une machine à écrire sort une feuille de papier sur laquelle un texte sans queue ni tête apparaît être la retranscription des pixels d’une image. Si cette dernière est visuellement absente, son écriture demeure. Le générique d’un film est présenté sur un écran renversé. Le défilé des noms de ceux et celles qui ont contribué à sa naissance se substitue aux images. Dans une pièce vide, l’artiste recouvre les murs blancs de 1000 photocopies présentant une même vue du même espace investi. Les images sont ensuite décollées et broyées. Tell le vestige de son action, un amas de brindilles de feuilles subsiste. Audrey Martin manipule avec délicatesse une lecture sensible de l’espace et du temps.

Website / http://www.audreymartin.eu/

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Vincent Mauger /

Les sculptures de Vincent Mauger semblent provenir de paysages inconnus, enfouis dans la roche, sous-marins, ou encore de cellules microscopiques auxquelles l’artiste aurait donné des dimensions monumentales. Ces formes organiques sont les résultats d’assemblages de collages de matériaux issus du domaine de la construction : bois, métal, plastique, polystyrène, mélaminé etc. Ainsi, il remplit l’espace d’exposition de feuilles de papier froissées, il crée une sphère de pointes métalliques, au moyen de casiers à bouteilles en polystyrène il donne vie à des éléments de paysages étranges et expansibles. Son œuvre sculptée nous transporte vers un univers organique où chaque pièce détermine un dialogue rigoureux avec l’espace.

Website / http://www.bertrandgrimont.com/Vincent_Mauger-artist-56.html

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Benjamin Mecz /

Benjamin Mecz développe un travail sculptural axé sur le jouet et le jeu. À partir d’une pratique de l’assemblage « handmade » il construit des objets, des êtres et des formes à partir de petits éléments. Des cartes à jouer donnent naissance à une armée de fourmis géantes, des figurines en plastique représentant un lion forment un bloc semblable à un bloc de marbre, des paquets de cigarettes sont transformés en un robot des étiquettes cousues ensemble donne lieu à une tente de camping. Le jeu, son caractère enfantin mais aussi addictif, est pris dans tout ce qu’il peut renvoyer de notre société.

Website / http://www.bernardceysson.com/galerie-lux-artiste-benjamin-mecz.html

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Christoph Meier /

Christoph Meier vit et travaille à Vienne. Il manipule des matériaux rebuts auxquels il donne une nouvelle forme. L’artiste dit se laisser guider par les objets trouvés : leurs défauts et leurs qualités plastiques, leurs textures, leur élasticité, leurs possibilités etc. De cette économie de moyen naît l’idée de l’œuvre. Il associe les objets ou fragments de matières à d’autres d’objets, et leur appose des traces de peinture, des marques, des reflets lumineux. En résulte une sculpture précaire aux formes abstraites. L’artiste s’attache également à une réflexion sur l’œuvre et sa copie. Puisqu’il utilise des objets et matériaux produits industriellement, il se joue de leur sérialité en mettant en scène l’œuvre et ses duplications.

Website / http://www.christophmeier.net/

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Mathieu Mercier /

Entre art conceptuel, expérience scientifique, design inutile et métaphysique, Mathieu Mercier pose l’objet au cœur de sa réflexion. Il se situe entre Kazimir Malevitch et Marcel Duchamp, entre les avant-gardes et le geste radical, minimal, ready-made. Pour cela, il déploie un univers complexe où l’objet est scruté non seulement dans sa matérialité, mais aussi dans sa fonction, son possible détournement. Il est chaque fois mis en abyme dans un processus ou un système qui engendre sa production, sa multiplication, sa standardisation et qui lui attribue une fonction précise. Un objet qui, une fois détaché de l’environnement auquel il est destiné, produit un sens nouveau.

Website / http://www.mathieumercier.com/

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David Miguel /

David Miguel est né en 1974 en Espagne, il vit et travaille à Paris. À travers le dessin, la sculpture, l’installation et la performance, l’artiste développe un imaginaire aux apparences trompeuses. Il pointe du doigt le caractère dangereux, faux et désillusoire des objets. Il travaille nos peurs par le biais de scènes cauchemardesques ou d’objets hybridés. Ainsi une grue dorée de taille miniature soulève la lame d’un hachoir, une caméra dorée nous surveille silencieusement, une paire de patin à glace est clouée au mur, un casque audio est parsemé d’épines etc. Le prisme religieux lui permet d’aborder des thèmes sombres comme la torture, le suicide ou la punition.

Website / http://www.nextlevelgalerie.com/en/artistes/oeuvres/1122/david-miguel

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Radenko Milak /

Radenko Milak vit et travaille à Banja-Luka (Bosnie Herzégovine). Il collecte et étudie les images d’archives de l’Histoire contemporaine. Des images qui dressent le portrait d’un monde violent, des hommes de guerre en quête de pouvoir et de territoire. L’histoire de l’Ex-Yougoslavie occupe en ce sens une place singulière dans son œuvre. Il en examine les traces documentaires qui couvrent plus de quatre-vingts années de violence. De 1914 (Assassinat de l’archiduc François-Ferdinand à Sarajevo) jusque-là fin des années 1990 avec la fin de la guerre de l’Ex-Yougoslavie. L’artiste donne une nouvelle écriture à ces images incarnant un traumatisme encore aujourd’hui prégnant.

Website / http://radenko-milak.blogspot.fr/

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Pablo Milicua /

Pablo Milicua (né en 1960, à Bilbao) vit et travaille entre Madrid et Barcelone. Qu’il s’agisse de peinture, de sculpture ou de photographie, les œuvres de Pablo Milicua sont les résultats de collages d’images miniatures et d’objets collectés. Il crée ainsi des paysages, intérieurs comme extérieurs, où fourmillant de détails humains, végétaux, architecturaux, animaux. Inspiré par les peintures de Hieronymus Bosch, de Bruegel L’Ancien ou encore de Salvador Dali, il associe la peinture, la photographie et l’objet pour donner vie à des scènes surréalistes où toutes les temporalités et toutes les civilisations cohabitent.

Website / http://www.pablomilicua.net/

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Marcel Miracle /

Marcel Miracle (né en 1957 à Madagascar) vit et travaille entre la Suisse et la Tunisie. De la formation de géologue et d’enseignant, Marcel Miracle a conservé une passion pour les objets et les mots. Grâce au dessin, il les combine pour donner vie à des scènes chargées d’une dimension à la fois spirituelle, narrative et poétique. Les mots, le dessin et l’objet (l’artiste collectionne des coquillages, des pierres et autres objets récoltés dans la nature) fonctionnent ensemble pour illustrer une pensée, une anecdote, un souvenir, une rencontre.

Website / http://www.magnin-a.com/artiste.php?id_artiste=51

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Nicolas Momein / 

Né en 1980, Nicolas Momein vit et travaille entre Saint-Etienne et Genève. De ses études en design il a gardé un soin particulier à détourner l’objet ou bien à le présenter après une usure due au quotidien. Par exemple, une série de pierres de sel est exposée après plusieurs passages de langues de bovins dans un champ, l’eau d’un brumisateur s’écoule lentement le long d’un réseau de sculptures métalliques, des savons provendi sont sculptés par les mains qui le frictionnent avant le lavage, des formes abstraites sont recouvertes de crin animal laborieusement récolté. L’artiste détourne également la fonction des objets du quotidien, ainsi des serviettes-éponges, des charentaises ou encore des plaques de verre basculent vers la sculpture. L’objet est réemployé au profit d’œuvres réjouissantes et vivantes.

Website / http://www.nicolasmomein.com/

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Ivan Moudov /

Ivan Moudov vit et travaille à Sofia. Il met en place des dispositifs faisant interagir installation, vidéo et photographie avec l’espace d’exposition. Il concocte des recettes où critique, subversion et humour sont suffisamment dosés pour amener le regardeur à appréhender autrement l’œuvre, l’exposition et le monde de l’art de manière générale. Il est donc mis à contribution : voyeur, il doit regarder une partie de l’exposition à travers un petit trou percé dans un faux mur ; piégé, il se retrouve enfermé dans la galerie. Critique à l’encontre du manque d’engagement envers la politique culturelle bulgare, il pointe du doigt les failles et les absences. Il crée par exemple une galerie collaborative, 0GMS, qui a pour but de présenter l’art contemporain bulgare, non seulement à Sofia, mais aussi, avec la création de galeries satellites, partout en Europe.

Website / http://www.galeriealbertapane.com/index2.html

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Mattéo Nasini /

Matteo Nasini vit et travaille à Rome. Il développe une pratique pluridisciplinaire : vidéo, performance, son, sculpture et œuvres textiles. L’artisanat et la fabrication handmade jouent un rôle moteur dans son œuvre comme en témoignent ses instruments bricolés et installés dans la nature ou bien ses œuvres influencées par l’art du patchwork et du quilting. L’artiste réserve une place primordiale à l’improvisation, au temps et à l’imprévisible.

Website / https://soundcloud.com/matteo-nasini

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Renato Nicolodi /

Renato Nicolodi (né en 1980 en Belgique) travaille sur l’architecture en lien avec la mémoire et la surveillance. Il dessine et sculpture des projets architecturaux monumentaux, austères et minimalistes. Intemporels, ils proviennent aussi des formes passées que des bâtiments que pourront imaginer les architectures du futur. Son univers est peuplé de mausolées, de belvédères, d’observatoires, de panoptiques, de musées ou encore d’atriums. Construits à partir de ciments, de bois ou de béton, ses morceaux d’architectures noires et grisâtres sont totalement déshumanisés. Ils n’offrent aucune projection au visiteur qui se sent étranger au creux de ces blocs insensibles.

Website / http://www.renatonicolodi.com/

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Stefan Nikolaev /

Né en 1970, Stefan Nikolaev vit et travaille entre Paris et Sofia. L’artiste explore les vanités et la vacuité de notre époque. Il observe les signes et les objets de nos vanités pour les transformer en objets de culte : luxueux, ostentatoires, massifs. Hommage à Duchamp, il fabrique un candélabre à partir d’un porte-bouteille. Un paquet de cigarettes taillé dans le marbre est rendu monumental, il se fait stèle funéraire. Des peintures, il ne reste plus que les châssis noircis et posés sur le sol. Des crânes en porcelaines sont ouverts sur le dessus et recouvert d’or. Il reproduit un distributeur de banque galvanisé d’or et encastré dans le mur. Avec le savoir-faire d’un orfèvre et la radicalité d’un iconoclaste, l’artiste magnifie les objets du quotidien pour en révéler la futilité et finalement l’inutilité. Il nous amène à réfléchir au sens de nos besoins et de nos désirs.

Website / http://michelrein.com/en/artistes/expositions/14/Stefan%20Nikolaev

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Constance Nouvel /

Constance Nouvel vit et travaille à Paris. Avec une approche quasi archéologique de ses propres images, l’artiste dévoile les différentes strates de ses photographies. Une image peut en cacher une autre. Espaces intérieurs, paysages réels ou superficiels, elle photographie les décors qui s’offrent à elle durant ses différents voyages. Elle dévoile ainsi des espaces intimes au moyen de photographies fragmentées, filtrées, contrecollées. Au fur et à mesure, les images sortent du cadre et s’emparent de l’espace. Constance Nouvel associe photographie et sculpture pour nous amener vers le revers, le dessous et les secrets de l’image.

Website / http://www.constancenouvel.fr/

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Nøne Futbol Club /

Le Nøne Futbol Club est un duo d’artistes en contestation. À partir de références et d’objets issus de la culture populaire (ou de masse) ils adressent des messages critiques. Un ventilateur branché à l’électricité propulse de l’air à une éolienne ; un Maneki-neko nous adresse un doigt d’honneur ; les déjections de moineaux enfermés dans une grande cage forment un message ironique : GET HIGH ; des rouleaux de tapis et de moquettes prennent la forme d’armes à feu ; des voitures Renault sont littéralement retournées de l’intérieur vers l’extérieur. Le Nøne Futbol Club s’attaque aux dérives de nos sociétés, aux systèmes de pouvoirs et à toute forme d’autorité.

Website / http://nonefutbolclub.com/

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Panzer Fritz /

Panzer Fritz (né en 1945 à Judenburg, Autriche) sculpte depuis les années 1970. Au moyen de fils de fer, il dessine les silhouettes d’objets issus du quotidien. Réduits aux lignes de leurs contours, les objets reconfigurés possèdent une dimension graphique et minimale. Reproduits à échelle 1, le regardeur rencontre ainsi un porte-bouteille, un piano, une valise, un sac en papier, une cuisine toute équipée, une échelle ou encore un escalator. Du trivial au monumental, l’artiste puise dans le monde réel pour en dégager une lecture épurée et quasi immatérielle.

Website / http://www.galeriealbertapane.com/

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Stefan Papco /

Dans l’univers de Stefan Papco, il est question d’escalade, de bivouac et de paysages montagneux. À travers la sculpture, la vidéo et la performance, il mêle réalité et fiction en incrustant dans le réel des éléments reconstruits, fabriqués de toutes pièces. L’escalade lui permet une autre appréhension du temps, de l’espace et la nature. Après l’ascension de Lomnica Peak (Slovaquie), il abandonne une sculpture hyperréaliste représentant un homme emmitouflé dans un sac de couchage. L’artiste sculpte dans le bois des vêtements suspendus. Il couche dans la nature le corps d’un Saint-Sébastien criblé de flèches. Chaque fois, le travail de reconstruction et reconstitution provoque un trouble et un décalage avec environnement au sein duquel il s’inscrit.

Website / http://www.stefanpapco.com/

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Blaise Parmentier /

Né en 1983, Blaise Parmentier vit et travaille à Paris. Dans la rue, sur murs, les trottoirs, les portes, il laisse des messages à caractère informatif : un lien Internet pour télécharger d’autres informations, des mesures. Sous un pont, il signale un espace où les graffitis sont autorisés par la ville en inscrivant : graffiti municipal. Il indique de manière ironique qu’un art officiel est exigé. Il souligne les interdits, les dérives et les règles imposée à la liberté d’expression. Il travaille aussi sur des notions comme le trompe-l’œil en apposant sur la porte d’un super marché un papier peint figurant une cascade d’eau. Avec pertinence et irrévérence il pratique un art de l’association conceptuelle et de la tautologie.

Website / http://blaiseparmentier.com/

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Laurent Perbos /

Laurent Perbos revisite les matériaux et les objets issus du monde sportif, de la décoration et de la construction. Il combine des éléments disparates pour créer une situation narrative, poétique, mélancolique ou enchanteresse. Nous rencontrons ainsi des ballons de football sont imbriqués les uns aux autres, un terrain de tennis flotte sur l’eau, des bombons Dragibus en verre soufflés, des troncs d’arbres formés de tuyaux d’arrosage ou encore des parpaings criblés de flèches. Il s’agit alors de développer le potentiel imaginaire d’objets triviaux et fonctionnels. Par l’utilisation détournée de ces objets et par l’ajout de couleurs éclatantes, les œuvres de Laurent Perbos instillent de la douceur, de la surprise et de la poésie.

Website / http://www.documentsdartistes.org/artistes/perbos/repro.html

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Laurent Pernot /

Laurent Pernot vit et travaille à Paris. Entrer dans une œuvre de Laurent Pernot revient à pénétrer une maison abandonnée par ses habitants, livrée aux affres du temps. Une maison dans laquelle résistent les âmes, la lumière et le souvenir. Nous y rencontrons une robe blanche de fillette est posée sur le sol, des toiles d’araignée géantes scintillent, des bougies aux flammes immortelles, la couronne lumineuse d’un roi déchu, un bouquet de fleurs givré, un message gravé dans un miroir : Mon royaume n’est pas de ce monde. En s’appuyant sur une esthétique à la fois poétique et inquiétante, l’artiste explore un monde entre-deux (Vie/mort, lumière/obscurité, végétal/minéral, réel/irréel) réclamant une immersion physique, mentale et sensorielle.

Website / http://www.laurentpernot.net/

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Émilie Perotto /

Émilie Perotto vit et travaille à Marseille. Elle réfléchit au statut, aux formes et à l’apparition de la sculpture dans l’espace. Ses matériaux de prédilection sont le bois et l’inox. Si au départ elle s’attelait à sculpter des objets familiers dans le bois (cendrier, os, champignons), sa pratique entretient aujourd’hui un rapport privilégié avec l’espace. En fonction du lieu d’exposition (intérieur comme extérieur), elle pense une pièce qui sera à la fois autonome, mais qui soulignera aussi un dialogue avec son environnement. Le plus souvent, ses sculptures sont formées à partir d’éléments combinés : association de plusieurs sculptures préexistantes, de chutes de sculptures précédentes et d’autres modules à assembler, à empiler, à articuler. L’artiste développe de nouveaux répertoires de formes minimales, sobres et efficaces.

Website / http://www.documentsdartistes.org/artistes/perotto/repro.html

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Stéfane Perraud /

Stéfane Perraud développe une pratique pluridisciplinaire basée sur l’observation des différents types de flux : lumineux, humains, terrestres, numériques, physiques et logistiques. Il entremêle l’installation-sculpture, la performance, l’écriture, le dessin et la photographie pour rendre compte de ces flux. Le plus souvent, la lumière vient les traduire de manière visuelle : un tremblement de terre, les morts et naissances à l’échelle mondiale, les arrivées et départs de trains. L’artiste s’attache à révéler par le corps, la lumière et la matière, une infinité de mouvements imperceptibles qui régissent notre planète et nos vies.

Website / http://www.stefane-perraud.fr/

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Sandra Plantiveau /

Sandra Plantiveau vit et travaille à Bruxelles. Le dessin est son medium privilégié. Il est le fruit d’une recherche perpétuelle, minutieuse, temporelle, sensorielle, physique et mémorielle. Sur des feuilles de papier blanc, elle trace des empreintes de sols, de paysages, de rencontres. Elle extrait un motif, une texture, un visage, un geste, un objet dont elle souhaite conserver la trace. Entre document d’archive et territoire de recherche, le dessin lui permet d’apport une distance avec ce qu’elle étudie tout en lui apportant une dimension physique.

Website / http://sandraplantiveau.com/

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Eric Pougeau /

Eric Pougeau distille une culture punk dans son œuvre. Avec les objets et les mots, il formule une réflexion transgressive, une résistance active par rapport à toute forme de pouvoir et d’autorité. Son terrain de prédilection est la famille : le terreau de toute société. « J’imagine une pyramide d’autorité dont la famille serait la base mais qui comporterait déjà toutes les possibilités de pouvoir sur l’individu, toutes les possibilités d’écrasements physiques et psychologiques, de terrorisme et d’abandon. » Ainsi, une bouteille de parfum nommée Pour Maman contient de l’urine, une couronne funéraire rend hommage à une « salope », « papa et maman » annoncent à leurs enfants qu’ils finiront seuls, un enfant conjugue le verbe torturer à toutes les personnes. Avec sadisme, ironie et lucidité, l’artiste désacralise les valeurs morales et souvent autoritaires héritées de la cellule familiale et réinjectées dans nos sociétés.

Website / http://www.galerieolivierrobert.com/ARTISTES.ASP?Z2=IMG898&Num=8#ZONE2

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Till Rabus /

Till Rabus vit et travaille entre Paris et Neuchâtel. L’artiste développe une peinture issue de l’héritage des surréalistes. Les empreintes d’artistes comme Salvador Dali, Hans Bellmer, Max Ernst, ou Yves Tanguy sont prégnantes. Ses peintures, des huiles sur toiles, dépeignent des scènes hyperréalistes, où, chaque fois, sont introduits des éléments inquiétants, étranges, fantastiques ou fantasmagoriques. Dans une chambre d’hôtel, des corps s’hybrident, seules les jambes apparaissent. L’artiste parvient à humaniser des épouvantails plantés dans les champs. Des hamburgers sont montés sur des échasses métalliques. Des chewing-gums collés au bitume forment une composition abstraite aux allures de dripping. Till Rabus prolonge le réel vers un univers prolifique et fascinant.

Website / http://www.tillrabus.ch/

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Léopold Rabus /

Le surréalisme, l’absurde, l’ironie et la liberté caractérisent l’œuvre de Léopold Rabus. Entre peinture, sculpture et performance, il cultive un univers sans limite. Il s’attache aussi à la représentation animale et humaine avec une perspective débridée, potache et hallucinée. Ses compositions aux couleurs sombres nous plongent tantôt dans un poulailler, tantôt au beau milieu d’un champ. Des corps nus (vivants ou morts ?) forment un paysage. L’artiste développe des atmosphères cachottières, glauques et mystérieuses, où l’homme protège des secrets et l’animal (souvent en cage) subit la domination humaine. Armé d’une imagination sans borne, Rabus interroge la nature profonde du genre humain.

Website / http://leopoldrabus.aeroplastics.net/

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Marc Rebollo /

Sur la toile, le papier, sur le bois, dans le marbre ou dans le bronze, Marc Rebollo (né en 1955 en Espagne) travaille le motif, la texture et la lettre. Des slogans, des formules quotidiennes et des jeux de mots dialoguent avec des compositions abstraites faisant la part belle à la couleur et à l’expérimentation. Les motifs nous rappellent ceux de tissus : quadrillages, points, rayons, rayures. Des mots disposés en haut d’une feuille de papier laissent échapper des coulures de peintures : NEVER DIE, I FEEL SO GOOD INSIDE, PLAY IT LOUD, STAY ON THE SCENE. Il explore ainsi un champ lexical pop, adolescent, vecteur d’une utopie, d’un idéal qu’il accompagne de ses formes, de ses motifs et de ses couleurs.

Website / http://issuu.com/galerieplescoff/docs/m.rebollo

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Emmanuel Régent /

Emmanuel Régent pratique le dessin, la sculpture et la peinture. Ses dessins réalisés au feutre noir s’attachent à une lecture comme irradiée de bâtiments en ruines, de paysages, de foules en marche, manifestantes ou encore d’individus pris dans des files d’attentes. Il manque des détails, le blanc est aussi présent que le noir. S’ils requièrent un temps de travail important, les dessins traduisent des moments éphémères. En peinture, il part de la couleur noire pour retrouver la couleur et la lumière. Pour cela, il ponce les différentes couches superposées sur le bois. Il combine le dessin, la peinture et la sculpture pour obtenir des Nébuleuses scintillantes et filantes. Emmanuel Régent nous parle ainsi du passage, de la disparition et de l’absence.

Website / http://www.emmanuelregent.fr/

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Régis-R /

Régis-R fait du déchet un matériau de création. Ses œuvres situées entre l’art et le design reposent sur une réflexion axée sur notre rapport aux objets, au gâchis et aux rebus. Afin que les objets ne soient pas uniquement de simples produits jetables, l’artiste leur offre une autre destinée. Dans nos poubelles, il récolte différents matériaux auxquels il fait subir une variété de gestes : découpage, pliage, fonte, collage, assemblage. En résultent des environnements peuplés de nouveaux objets de types fonctionnels (chaises, lampes, meubles, cadres), plastiques ou décoratifs. Avec une visée écologique assumée et revendiquée, Régis-R transcende le déchet afin que nous puissions de nouveau cohabiter avec lui.

Website / http://www.princeofplastic.com/

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Paul Rousteau /

Paul Rousteau prend des photos. Voici comment se présente l’artiste lorsqu’on se rend sur son site Internet. Né en 1985, il vit et travaille à Paris. S’il tire le portrait des acteurs de l’actualité culturelle, Paul Rousteau développe parallèlement un travail plastique. Avec des perspectives spirituelles, critiques et sociétales, il a recours à l’art de l’association. L’exposition d’art est mise en regard avec des salons d’automobile. Des paysages avec des biberons, des bibelots religieux et le corps de la femme, pour évoquer la maternité. À la manière de Martin Parr, il observe des touristes huilés, bronzant, déjeunant. Il pose également son regard sur des personnes âgées et/ou handicapées. Il construit une vision solaire et décalée de son environnement, de ses voyages et de ses rencontres.

Website / http://www.paulrousteau.com/

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Systems House (Martin Fletcher) /

L’artiste britannique choisit de se présenter sous un titre générique, impersonnel et mystérieux. Entre le design, le minimalisme et la machine, il produit une œuvre qui puise ses références au creux des utopies modernistes du début du XXème siècle. Si les pièces semblent avoir été assemblées de manière industrielle, il n’en est rien. Martin Fletcher les conçoit manuellement. Il assemble l’acier, le laiton et le ciment pour engendrer des machines inopérantes semblables à des antennes, des transmetteurs ou encore des panneaux solaires. L’œuvre renvoie ainsi aux notions de communication mais aussi de surveillance, de contrôle et de pouvoir.

Website / http://www.systemshouse.org/

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Benjamin Sabatier /

L’œuvre de Benjamin Sabatier repose sur un constat d’échec de nos sociétés capitalistes quant à l’épanouissement de l’homme par le travail et à la libération des imaginaires. La société de consommation a dévoré l’humain et ses désirs sur son passage. L’artiste travaille ainsi sur nos modes de production, de construction et de consommation. Il crée des œuvres en kit : une peinture accompagnée d’une mode d’emploi, des images constructivistes ou minimalistes à reproduire chez soi avec des punaises colorées. Ses sculptures sont formées à partir de matériaux bruts issus de chantiers, de la rue ou de déchets domestiques. Un sac de ciment est pris dans une tige de métal enroulée, des bribes de polystyrènes sont conjuguées avec du béton, des cannettes écrasées supportent un bloc de béton, lui-même posé sur un socle en bois, un catalogue de vente par correspondance épouse la forme d’un rondin de bois. L’artiste assemble ainsi les matériaux servant à la construction de nos villes, de nos logements et plus largement de nos sociétés.

Website / http://www.ibk.fr/

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Julien Salaud /

Julien Salaud vit et travaille à Orléans. L’artiste entretient un rapport physique et spirituel avec le monde animal. S’il travaille à partir d’animaux empaillés, il leur confère une nouvelle dimension. Magnifiés par des apparats de perles et de lumière, englués dans des cocons filaires, hybridés avec d’autres espèces, les animaux retrouvent une présence fascinante, ainsi qu’une aura mythologique et mystique. Les références se croisent : contes, mythologies anciennes, religions, rituels, bestiaires imaginaires. Julien Salaud génère ainsi un univers où l’homme se fait animal, et inversement. Le travail fastidieux mis en œuvre pour donner vie à ces êtres fantastiques traduit une symbiose opérante.

Website / http://www.suzanne-tarasieve.com/fr/node/5173_julien-salaud/index

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Moussa Sarr /

Pour traiter de problématiques liées au nationalisme, à l’histoire coloniale, au racisme et à toutes formes de discriminations, Moussa Sarr met littéralement les pieds dans le plat. À travers des mises en scènes photographiques et vidéos, il utilise son propre corps pour auquel il associe des symboles. Des objets, des gestes, des images, qui, dans l’imaginaire collectif, nous ramènent vers un rapport intolérant, voire haineux, envers « l’autre » incarné par l’artiste. Armé d’une banane, il tire sur le regardeur ; coiffé un chapeau pointu bleu, l’autoportrait nous renvoie aux heures sombres de l’histoire africaine-américaine ; il tend le point par-dessus la flamme du Front National ; de profit il incarne le visage noir du drapeau Corse. L’artiste se joue des stéréotypes du corps noir qui, s’ils paraissent éculés, ont encore la dent dure.

Website / http://www.everyoneweb.fr/espace2sarr

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Jean-Baptiste Sauvage /

Jean-Baptiste Sauvage vit et travaille entre Saint-Etienne et Marseille. Il pratique un art in situ en imposant dans l’espace urbain des marques, des signes et des plages de couleur. Il fait intrusion dans la ville et perturbe le quotidien des passants, des automobilistes et des habitants. Il recouvre des portes de garage ou des façades de bâtiments de peintures monochromes, trace une cible sur un pont levant, incruste une sculpture formée de plaques de contreplaqué contre une vitrine, impose un mur de brique dans un parc. Il dissimule des graffitis sous des couches de peintures grises, créant ainsi un fondu avec le mur et le sol. Entre camouflage et désorganisation son art se fond à la ville.

Website / http://www.jb-sauvage.com/

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Noémie Sauve /

Noémie Sauve vit et travaille à Paris. Elle développe une pratique protéiforme (dessin, performance, installation, gravure, peinture, sculpture) basé sur une relecture du monde réel. Avec générosité et énergie, elle instille son imaginaire débordant pour réinterpréter les corps : humains, animaux, végétaux, minéraux. Elle hybride, croise, greffe les territoires afin de produire des images et des objets provenant d’un univers fécond, intime et surnaturel.

Website / http://noemiesauve.blogspot.fr/

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 Lionel Scoccimaro /

Lionel Scoccimaro vit et travaille à Marseille. Son travail propose une lecture ironique du jeu, du jouet chez l’enfant et l’adulte. Au moyen de morceaux de sucre, il construit des maquettes d’habitats (igloos, architectures militaires, pointes de buildings). Des pièces éphémères puisqu’elles sont détruites à la fin de l’exposition, à l’image des châteaux de sable avalés par la mer montante. Il demande à un homme et une femme octogénaires de reprendre les poses issues de photos d’enfants : tirant la langue, assis sur un tricycle, faisant des bulles ou affublé d’une bouée autour de la taille. Un trouble est installé. De même son mobile géant formé de casques et de chaînes oscille entre jeu et torture. Dans l’œuvre de Lionel Scoccimaro, les apparences sont trompeuses, le jeu peut se révéler dangereux.

Website / http://documentsdartistes.org/artistes/scoccimaro/page1.html

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Shine Shiva /

Shine Shiva vit et travaille à Faridabad en Inde. L’artiste emploie aussi bien la vidéo, le dessin et la sculpture pour donner vie à un univers peuplé de créatures formées de matériaux à la fois attirants et repoussants. La série de sculptures, Glimpse of Thirst, réunit des corps monstrueux vêtus de vêtements lourds et colorés. Les crânes sont troués, les langues pendues, les yeux démultipliés, les expressions grimaçantes. Les corps sont ornés de plumes, de tissus brodés, de photographies, de dessins, de longues chevelures. À travers eux, l’artiste mène une réflexion sur les constructions genrées et plus particulièrement sur la performance des genres. Il décloisonne les idées reçues en hybridant le masculin au féminin et inversement.

Website / http://herve-perdriolle-paris.blogspot.fr/

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Harald Stoffers /

Harald Stoffers (né en 1961, à Hambourg, Allemagne) fait de l’écriture une forme dessinée. Interné à l’âge de 22 ans dans un hôpital psychiatrique, il se réfugie dans l’écriture comme moyen d’expression, pour s’adresser aux autres, à lui-même ? Il abandonne ses petits messages déchirés et rédige de longues lettres sans véritables destinataires. Les lignes d’écriture se superposent, s’entremêlent jusqu’à former une composition illisible et abstraite. Il déchire parfois ses lettres pour les recomposer. Ses mots portent une intensité, un rythme, un mouvement, telles des notes de musiques qui viennent coloniser le papier.

Website / http://www.christianberst.com/fr/createur/stoffers.html

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Mircea Suciu /

Mircea Suciu vit et travaille à Cluj en Roumanie. Peintre et dessinateur, Mircea Suciu observe et étudie la nature humaine : son histoire, ses actes, ses pensées, son présent. Il représente plus particulièrement l’absurdité de ses choix et les conséquences traumatisantes qui en découlent. Ses figures sont livrées à elles-mêmes, teintées d’une étrangeté, d’une angoisse et d’une impuissance saisissante. À travers les personnages et les situations sombres et inconfortables dans lesquelles ils sont mis en scène, l’artiste nous parle de la non-assimilation des leçons données par l’Histoire. Les actes et les décisions se répètent dans le temps, de génération en génération, le genre humain semble incapable de maîtriser sa propre nature.

Website / http://suciumircea.blogspot.fr/

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Peter Sutherland & Misha Hollenbach /

Peter Sutherland vit et travaille à New York ; Misha Hollenbach vit et travaille à Melbourne. S’ils ont chacune une pratique artistique (l’un photographe et l’autre designer), les deux artistes, séparés par les milliers de kilomètres, ont fait le choix de produire des œuvres communes par le biais de collages. Ils échangent des emails contenant des images, un partage qui donne lieu à une hybridation de leurs sources respectives. Des images communes qui leur permettent d’allier leurs références, leurs territoires de recherches et leurs environnements visuels.

Website / http://www.classic-paris.com/

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Walter Swennen /

Né en 1948, Walter Swennen vit et travaille à Bruxelles. Son œuvre peinte allie sur une réflexion sur la peinture (support, surface, texture, effet) et un travail de création poétique. Les âmes de Tristan Tzara, Jean Cocteau, Francis Picabia et René Magritte traversent l’œuvre de Walter Swennen. Au bas d’une composition monochrome apparaît le mot CRETIN dont les lettres sont retournées. Un serpent bleu muni d’un casque audio observe une maison rouge. Un bougeoir et une couronne royale se font écho. Ses dessins, ses peintures et ses sculptures favorisent l’association d’idées, le rébus, le collage formel et textuel. S’en dégagent une grande poésie et une grande liberté.

Website / http://www.fillesducalvaire.com/fr/artists/40/Walter-Swennen

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Cédric Teisseire /

Cédric Teisseire vit et travaille à Nice. Depuis les années 1990, il produit une peinture à la fois de surface et de coulures. Sur une nappe cirée, une surface en PVC, un tissu imprimé, une toile « traditionnelle », une plaque de Dibond ou un mur, il procède à des coulures verticales de peintures multicolores. En résultent des rideaux colorés, des compositions abstraites générées par un processus systématique. Malgré l’opacité volontaire, les surfaces couvertes de coulures laquées captent la lumière et interagissent avec l’espace. Un dialogue qu’il développe également au moyen d’installations sculpturales.

Website / http://www.cedricteisseire.net

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Xavier Theunis /

Né en Belgique, Xavier Theunis vit et travaille à Nice. Au moyen de matériaux liés au design ou à l’architecture, comme l’aluminium, l’adhésif, l’acier galvanisé, le PVC ou encore le Dibond, l’artiste procède à une lecture formelle et référencée de l’histoire de l’art. Du constructivisme au minimalisme, en passant par le Pop Art, il s’intéresse aussi à l’histoire et l’actualité de l’architecture et du design. Au creux de ses compositions témoignant d’une grande maîtrise technique, il instille des allusions, des motifs, des lignes qui nous conduisent vers tel ou tel pan de l’art. Grâce au collage, au jeu entre les textures et les matériaux, aux films et aux filtres créant les plans et les profondeurs, Xavier Theunis construit une réflexion plastique nourrie des différentes branches de la création moderne et contemporaine.

Website / http://backslashgallery.com/xavier-theunis.html

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Morgane Tschiember /

Morgane Tschiember vit et travaille à Paris. L’artiste allie une réflexion plastique et formelle nourrie par l’architecture, la peinture et la photographie. À partir de matériaux industriels (acier, plastique, parpaing, vinyle, béton, verre, aluminium, néon etc.) elle donne une nouvelle dimension aux espaces investis. Ainsi, un mur en parpaings liés par des paillettes roses occulte la vitrine d’une galerie, un réseau de barres d’acier terminée par un fragment de béton et une bulle de verre fondue s’étire au sol, une enfilade de longues lamelles de PVC reconfigure l’espace en créant une rampe molle et impraticable. Grace au volume, à la couleur et aux qualités plastiques des matériaux employés, Morgane Tschiember réunit les mediums et les territoires.

Website / http://www.mtschiember.com/

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Mungo Thomson /

Mungo Thomson vit et travaille à Los Angeles. Il crée des dispositifs de perturbation de l’espace d’exposition en y introduisant des éléments physiques, sonores, visuels et vivants. Un orchestre classique joue le chant des criquets. Un vinyle sur une platine diffuse un chant d’oiseau. Une salle d’exposition gonflable invite le visiteur à sautiller. Des piles de courriers joncent sur le seuil intérieur d’une galerie, le regardeur est invité à consulter un magazine contenant uniquement des photographies de regardeurs. Une paroi ouvrable et refermable s’avère être un véritable accordéon avec lequel une composition musicale devient possible. Au moyen de mécanismes simples, l’œuvre de Mungo Thomson génère et ranime l’étonnement tant au niveau sensoriel, visuel que conceptuel et physique.

Website / http://mungothomson.com/

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Sarah Tritz /

Sarah Tritz vit et travaille à Paris. L’artiste procède à des assemblages faisant appel à la sculpture, au dessin et la peinture. Elle déploie dans l’espace des œuvres réalisées à partir de matériaux pauvres (plâtre, chutes de bois, photocopies) et d’objets trouvés. Ses collages multiréférentiels portent le regardeur vers son propre imaginaire, ses propres lectures. Rien n’est imposé, tout devient possible. « J’aimerais être la petite fille de Rauschenberg et Phyllida Barlow, la nièce de Goya, et le cousin de Paul Thek par exemple. J’aime le mélange des genres et par conséquent des époques. Je pense aux Reliquaires de Paul Thek. Ces œuvres intègrent l’art minimal et la chaire, le détail, le bijou et le plexiglas. »

Website / http://www.sarahtritz.com/

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V /

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Nick Van Woert /

Né en 1979, Nick Van Woert vit et travaille à New York. Il produit une sculpture formée de matériaux industriels et de déchets récoltés. Sa pratique se situe entre une volonté d’économie de moyens et la conception de pièces aux allures nobles. Il est ainsi question d’hybridations matérielles et formelles : un réseau de tubes en Plexiglas transparent contient divers objets comme des cailloux et les plantes en plastiques destinés à la décoration d’un aquarium, une main en plastique, de la fausse nourriture etc.. L’artiste constitue également des collections d’objets qu’il recouvre de bronze et qu’il rassemble sur des panneaux (des outils, des rebus, des pierres, des objets du quotidien). À partir de plastique fondu et de détritus, il crée des barres dont l’aspect rappelle celui du marbre. Ces barres sont disposées comme des matériaux de construction le seraient dans un magasin. Nick Van Woert renverse les codes, les références et les histoires pour nourrir une nouvelle lecture de nos objets.

Website / http://work.fourteensquarefeet.com/

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Cyril Verde /

Cyril Verde est né en Espagne, il vit et travaille à Issy-les-Moulineaux. Ne se limitant pas à la casquette de plasticien, il est aussi commissaire d’exposition, éditeur ou cuisinier. Il fait bouger les lignes pour développer une réflexion basée sur la curiosité, le partage, la conversion, la mobilité et la collaboration. Adepte de l’Open Source, il produit par exemple des modes d’emploi pour la réalisation d’œuvres ou d’expositions, où il définit ses propres méthodes afin de les partager non seulement avec le public, mais aussi avec les autres artistes. « Pour moi, le risque ultime serait l’achèvement : une forme statique terminale. Mon travail est principalement fait de conversions. Les gestes artistiques que je mets en place sont des opérations de transformation de formes, d’images, d’histoires, d’un état d’existence à un autre ; une forme d’alchimie. »

Website / http://lagad.eu/

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Veronika Veit /

Veronika Veit vit et travaille à Munich. Après avoir consacré un travail aux objets du quotidien, au pouvoir évocateur qu’ils détiennent, l’artiste allemande se penche depuis quelques années sur la figure humaine. Elle utilise aussi bien la sculpture que la vidéo et l’installation pour analyser les comportements, les rapports (sociaux, conjugaux, familiaux, générationnels) qu’elle met en scène dans un univers où le réel se mêle à la fiction. Les sculptures présentent des corps humains comme figés dans le temps et dans l’espace, à la fois familiers et étranges, ces corps nous questionnent.

Website / http://www.veronika-veit.com/cms/

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Adrien Vescovi /

L’œuvre d’Adrien Vescovi conjugue le geste, le corps, le jeu, le dessin et l’espace. Il adopte un mode performatif pour la réalisation de dessins, de sculptures et d’installations. Avec une économie de moyen réduite aux matériaux disponibles autour de lui, il redessine l’espace d’exposition en empilant des chaises, en disposant des barres de bois colorées, des planches monochromes, des parpaings, des cales ou encore des pneus. Il tire des traits sur les murs et sur le sol. Il s’agit pour lui d’engendrer des terrains de jeux et de constructions pour s’approprier l’espace par le dessin et le corps.

Website / http://adrienvescovi.fr/

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4 Commentaires

  1. Bonjour Julie Crenn,
    Je tiens à vous remercier de citer mon travail dans votre PANORAMA /// ART CONTEMPORAIN,
    voici mon site web : marcrebollo.com , vous pouvez également voir mon travail récent sur instagram
    Bien cordialement
    Marc Rebollo
    ps: petite rectification je suis né en france et non en espagne même si mon nom est d’origine espagnol

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